Christophe  Pichon
Psychopraticien et Sexothérapeute à Paris (75.017) et à Toulon (83.000)

Le stress : un compagnon depuis la nuit des temps


Pixabay - CC0 Public Domain

Le stress est un mécanisme de survie primitive, une naturelle adaptation de l’organisme face aux dangers, qui provoquait chez nos ancêtres la fuite ou la lutte, suivant les situations dans lesquelles ils se retrouvaient.

Lors de la montée de stress, le corps se prépare à la « confrontation » : le cœur bat plus vite, provoquant une augmentation de l’afflux de sang, une hyperventilation s’opère, l’adrénaline joue son rôle, la force physique est disponible.

Le stress peut être une réaction à des personnes, des lieux, des événements ou des choses. Les menaces peuvent être réelles ou imaginaires.

Pourtant, il existe du « bon » stress, c’est à dire un stress à dose « raisonnable » qui peut devenir le carburant de notre motivation, lorsque l’on a un défi à surmonter, qui nous aide à améliorer nos capacités d’adaptation face aux situations ressenties comme « agressives ». Bref, qui améliore nos performances.

A l’inverse, le mauvais stress, stress à forte dose, nuira à notre santé physique et psychique, pouvant nous faire dériver vers des pathologies.

Selon Hans Selye, le syndrome de stress évolue en suivant trois stades successifs :

1. « Réaction d’alarme » :    Les forces de défense sont mobilisées. Selon la personne et son contexte, la réponse à ce stress déclenchera la « fuite » ou la « lutte » ou une posture en alternance.

2. « Stade de résistance » : Les capacités d’adaptation sont stimulées et optimisées.

3. « Stade d’épuisement » : Lié à un stress puissant et à une durée de soumission élevée, la personne finit par s’épuiser et le niveau de ses performances s’effondrent. Dans un cadre professionnel, il peut conduire à l’extrême au burn-out.

Aujourd’hui, le contexte de vie de nos contemporains a globalement changé et ce mécanisme d’autrefois n’est parfois plus approprié dans sa forme première.  Mais la partie du cerveau que l’on nomme Reptilien, ne semble pas en avoir été informée…   ;-)

 

A noter que dans le monde du travail, on rencontre de plus en plus de personnes victimes de burn-out, littéralement « brulées de l’intérieur ». Elles sont victimes d’un syndrome d’épuisement professionnel, engendré par un stress permanent. Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon post intitulé « Les fusibles ont fondus » - Lire le lien -.

Je ne peux pour finir résister à l’envie de vous livrer cette citation du Boudha Shakyamuni: « Si le problème a une solution il ne sert à rien de s’inquiéter,  mais s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne changera rien. »


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